Chères amies, chers amis,
Face aux situations éprouvantes de notre époque, deux voies s’offrent à nous, soit nous sommes emportés par la peur et la réactivité, soit nous descendons plus profondément en nous-même.
Nous sommes mis au défi de voir au-delà de nos certitudes et de nos opinions.
Notre confiance est mise à l’épreuve, il nous faut descendre à la racine de nous-même, puiser dans nos ressources les plus essentielles.
Allons-nous laisser la peur détruire la beauté ?
Les moments difficiles sont stimulants, ils nous poussent à lâcher nos fausses sécurités pour trouver l’Ultime, celle qui ne dépend d’aucune condition extérieure.
Nous ne pouvons pas contrôler la vie. La manière dont elle se déploie à travers nous et à travers l’univers dépasse de loin le cadre de nos imaginaires et de nos savoirs.
Admettons que nous ne savons pas ce qui doit arriver, laissons la vie nous le montrer et plutôt que de nous inquiéter, admirons son potentiel infini de créativité.
Notre besoin de contrôle, issu de la peur de l’inconnu, entrave le courant naturel du vivant.
Il est à l’origine des nombreux dysfonctionnements dont nous souffrons.
Retrouvons l’humilité et l’innocence de notre origine pour voir à partir du cœur, en dehors du mental conditionné.
Retrouvons le goût de l’imprévisible.
Être vivant, c’est prendre des risques.
Prendre le risque de découvrir le visage de l’Éternité au sein de l’éphémère.
– Nathalie
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